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Et si les vrais cowboys étaient les Indiens

Sur la route des rodéos et relais natifs : Rencontre avec les adeptes des plus anciens sports extrêmes américains.

«Les gens pensent encore que l’on vit dans des tipis !» Cody Carlson, 19 ans, Blackfeet de la réserve Browning, dans le Montana.

Bercée par les westerns hollywoodiens, et formatée à l'idée que le cowboy était de type caucasien, je suis surprise de découvrir par le biais d’une amie guide de cheval en Alberta, l'univers des rodéos natifs. Il est alors devenu important pour moi d’en savoir plus sur cette culture forte mais méconnue outre Atlantique et trop souvent stéréotypée. L’idée est de rendre compte, de la façon la plus honnête et moderne possible les mémoires collectives de cette culture peu représentée. 

Immergée au coeur des reserves, je découvre une « autre Amérique » où le cheval a une place cruciale. En effet, l'animal a changé́ à jamais la vie dans les Grandes Plaines, et continuent d’inspirer les nouvelles générations. Une école de relais indien a même ouvert ses portes cette année à Saddle Lake, dans le centre de l’Alberta.  Pour les natifs américains d’aujourd’hui, qui vivent pour la plupart dans des réserves, le cheval est un emblème de leur héritage, une source de fierté, un mode de vie. Certains pensent même qu’à travers ces sports hippiques, il peut guérir leur nation.

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